Aujourd’hui, un peu plus de 3 mois se sont écoulés depuis le bouleversement politique que nous avons connu à Jemeppe-sur-Sambre. Je ne peux, et surtout, je ne veux pas vous cacher que cette épreuve fut très difficile à vivre tant je me suis investie sans compter durant les 3 années où j’ai eu l’honneur et la joie d’être bourgmestre.
Aussi, comme j’ai déjà pu vous le dire, il faut tirer leçon des épreuves auxquelles ont doit faire face afin d’en ressortir grandi, d’en revenir avec plus de force et de détermination. Prendre le recul nécessaire pour « mieux sauter » nécessite un peu de temps, et c’est ce à quoi je me suis consacrée ces derniers mois.
Pendant ce temps, une chose m’est apparue extrêmement importante en tant que femme engagée, en tant que représentante : garder à l’esprit les bonnes raisons du « Pourquoi nous voulons nous engager ? ». L’une des meilleures réponses à cette question c’est vous, chers jemeppois, chers amis, qui me l’avez donnée grâce à vos encouragements, votre soutien !
« S’engager en politique, peu importe le niveau, c’est se mettre au service du citoyen, c’est oeuvrer à établir un meilleur cadre de vie pour tout un chacun. »
Cet engagement, nous pouvons tous le faire : que ce soit dans un Mouvement ou une association, qu’il soit citoyen ou politique, qu’il défende une cause particulière ou générale, ce sont des petits gestes ou des grands investissements de chacun qui rendent notre société plus harmonieuse ! Alors merci, merci à tous ! Merci car grâce à vous, je ressors grandie de cette épreuve, encore plus à l’écoute et plus déterminée à m’engager pour notre société, pour nos enfants.
Grâce votre « coup de boost », je suis repartie sur les chapeaux de roues, que ce soit au Conseil en tant que Cheffe de groupe dans la minorité ou dans mon travail parlementaire.
C’est ainsi que pour ce dernier, j’ai décidé d’attacher une importance encore plus particulière aux droits de l’enfant. Dans ce cadre, le mois dernier, j’ai rencontré de multiples acteurs de terrains : le Délégué Général aux droits de l’enfant, Bernard Devos ; la Ligue des Familles ; UNICEF ; l’association jemeppoise AKCB (Amicale des Kinésithérapeutes Congolais de Belgique) et, surtout, celle dont je voudrais vous parler de manière plus spécifique : l’ASBL P.E.V.R, « Parents des Enfants Victimes de la Route ».
Ayant été personnellement touchée par les drames que vivent ces familles, je mesure combien il est important de pouvoir les encadrer pour les aider à surmonter cette épreuve. C’est dans cette optique que j’ai rendu visite à cette ASBL, dotée de mon expérience de Bourgmestre et de parlementaire, afin de mieux connaître leurs actions et de voir comment je pouvais également contribuer à leurs projets.
« Ayant été personnellement touchée par les drames que vivent ces familles,
je mesure combien il est important de pouvoir les encadrer pour les aider à surmonter cette épreuve. »
Lors de cette visite j’ai rencontré deux personnes extrêmement aimables, intéressantes et dont le travail pour cette cause m’inspire un profond respect : Monsieur Koen Van Wonterghem, Adminsitrateur Délégué de PEVR et Madame Alexia Creton, la Coordinatrice régionale francophone.
Ils ont pu m’expliquer le cadre de leurs actions et l’aide précieuse que l’ASBL peut apporter aux familles qui perdent tragiquement un enfant, un frère ou une soeur dans un accident de la route ; comment l’ASBL agit en matière de prévention auprès des professionnels (police locale, etc.), des jeunes et des enfants (écoles) ou au tout public lors de salon de la sécurité ou autres ; enfin nous avons également évoqué les difficultés quotidiennes rencontrées par l’ASBL afin de voir, notamment, de quelle manière je pouvais leur apporter mon aide.
Si vous avez envie d’également mieux connaître cette ASBL je vous invite à aller faire un tour sur leur site internet http://www.pevr.be/ .
Ci-dessous vous trouverez également une campagne vidéo de prévention réalisée par l’ASBL : « Forever Young »
Alors, encore une fois, merci à tous!
Au delà des difficultés quotidiennes, ou des revers que l’on peut rencontrer le long de son parcours, l’important est de garder à l’esprit les bonnes raisons du « pourquoi nous voulons nous engager« , et ces raisons je les ai retrouvées grâce à vous. Merci !
S. Thoron